Olivier Perriet Olivier Perriet 2 janvier 2017 19:28

"Bachar al Assad bénéficiera de l’aura du vainqueur et se maintiendra. Il serait quand-même préférable qu’il cède la présidence pour favoriser une réconciliation nationale même s’il ne fait aucun doute qu’il serait largement réélu en cas d’élection présidentielle anticipée.« 

 smiley  smiley

 »L’aura du vainqueur« ...sous perfusion militaire russe iranienne et hezbollah. C’est un vainqueur comme Pyrrhus.

C’est d’ailleurs complètement contradictoire avec votre conclusion : un vainqueur, normalement il reste.

En se maintenant, au risque de l’implosion du pays (de fait depuis 5 ans, il y a 3 ou 4 Syrie), il a clairement démontré qu’il préférait sa place à l’unité de son pays. C’est son choix et sa responsabilité. Il aurait pu se retirer pour couper court à la contestation, ou éliminer plus vite une opposition, que vous définissez comme importée, mais avec laquelle on négocie quand même des accords d’évacuation. C’est complètement contradictoire.

En réalité il n’a plus aucune légitimité après 5 ans de guerre civile, et des millions de Syriens réfugiés dans leur propre pays ou à l’étranger. Quel bon bilan...

C’est devenu un pantin de ses parrains, comme les dirigeants des républiques pro russes des confettis de l’empire. Je serais Poutine, ça ne me déplairait pas, mais enfin du point de l’intérêt syrien, c’est assez discutable.

Quant à la »nouvelle politique de Trump« , son hostilité affichée envers l’Iran augure mal du »réchauffement avec Poutine".

On peut déjà prédire un certain nombre de cocus pour 2017. Ne m’en veuillez pas.


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