eric 4 janvier 2017 20:20

Il n’y a jamais eu,au minimum en Occident, autant de possibilités de s’informer, de recouper les infos. De se faire sa propre opinion et de la confronter au réel.

Dans une large mesure, c’est grâce à Internet qui, pour un coût minimum, donne accès à des sources trop variés pour qu’elles puissent être facilement unanimes. Il me parait important de signaler qu’Internet sous sa forme actuelle a été développé dans cet esprit et ce but par la libre Amérique.

Par ailleurs si les médias sont parfois extrêmement de partis pris et dés-informatifs, c’est aussi parce que ce sont des produits qui répondent à une demande.

Souvent nous préférons lire des trucs qui nous confortent dans nos convictions plutôt que des machins qui contredisent nos préjugés.

Combine de lecteurs de gauche qui prennent soin de lire le Figaro pour avoir un autre point de vue, ou de lecteurs de Valeurs actuelles qui ont vraiment envi de savoir ce que pense les journalistes du NO ?

Enfin, sur le réel national, tous le monde peut avoir plus ou moins son idée. Sur les situations lointaines ou l’info est à la fois rare et difficile à vérifier, on peut donner libre cours à ses émotions et préjugé avec moins de risque de se faire renvoyer dans les cordes.

ON le voit très bine en ce moment ou des positions très tranchées sur l’Ukraine, la Syrie, viennent souvent de gens qui n’ont même pas d’idée précise de l’emplacement sur la carte de ces contrées et se servent plutôt de tous cela comme support pour leurs émotions et agenda politiques nationaux.

Quand à Nathalie Nougarede, je me souviens d’elle rentrant de Beslan à Moscou après l’attentat et alors même que dans son titre, certains pouvaient avoir des préjugés sur cette région et sur les tchétchènes, j’avais été impressionné par la qualité et l’objectivité de son travail.


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