Salut

La gauche n’existe plus. Du moins, celle que nous avons connue autrefois.

La bourgeoisie est trop forte. Elle a eu une grande frayeur en 1968 car elle a eu en face d’elle une jeunesse cultivée et romantique, instruite en histoire et en géographie, humaniste et mondialiste au sens noble.

Immédiatement, la bourgeoisie a lancé le gainsbarisme (sea, sex ans sun), la culture infecte de la petite bourgeoisie libertaire et égocentrique. Elle a ensuite perfectionné ce concept tournant le dos complètement aux valeurs morales de la classe ouvrière, niant et écrasant ces valeurs qui sont essentiellement la décence et le patriotisme (cf Orwell et JC Michéa).

La bourgeoisie a réussi à camoufler ce désastre de la pensée en le proclamant « pensée de gauche » et a baptisé les soutiers qui alimentent cette fournaise de l’enfer et de la destruction en « peuple de gauche ». Elle a bénéficié pour cela de la trahison complète du PCF et de la démission totale des journalistes.

Ainsi, par exemple, ceux qui soutiennent aujourd’hui le massacre du peuple syrien par la guerre de destruction menée par les israélo-occidentaux, prétendent le faire au nom de « la gauche ». Trop forte, la bourgeoisie ! Et c’est le point de convergence intangible entre tous les partis (sauf peut-être le FN). Il y a ceux qui disent que Bachar est un dictateur sanglant avec qui on peut discuter et ceux qui disent que Bachar est un dictateur sanglant avec qui on ne peut pas discuter. Mais personne ne dit de mal de Soros.

Trop forte la bourgeoisie ! Plus à gauche qu’eux, tu meurs ! Je parle de la réalité, pas de la pièce de théâtre des élections.

Bonne année.