Francis, agnotologue JL 11 janvier 2017 10:11

@jpm
 

 Ce matin, Daniel Cohen était l’invité de France Inter (Patrick Cohen ?) pour développer ce sujet qu’il a abordé avant hier et effleuré ici : le RU.
 
 
 J’en ai retenu ces idées que j’exprime à ma façon parce qu’elles sont également les miennes.
 
 
 D’abord, le point de vue philosophique : le monde dans lequel nous vivons est considérablement différent du monde originel dans lequel ni l’argent ni la propriété (foncière principalement, mais pas que) n’existaient. Dans ce monde modifié, certains sont gagnants, d’autres n’ont rien. Un RU serait une compensation pour la perte subie. Et là on donnerait vraiment du sens à la parole de Jaurès : ’’La nation, le seul bien des pauvres’’.
 
 
 Le point de vue comptable :

 je discute ici du retour déjà évoqué dans l’article ci-dessus, à savoir : « reprendre 33% dès le premier euro gagné ».
 
 Daniel Cohen nous dit : ’’Ainsi, pour un RU de 700 € et un salaire de 2000 €, la personne ne gagnerait ni ne perdrait rien : 2000 - 2000/3 + 700 = 2000’’
 
 Ce que ne dit pas DC, c’est : quid, au dessus de 2000 euros ? Si on prélève 1/3 des revenus dès le premier euro gagné, et que l’on continue quel que soit le montant des revenus, alors de deux choses l’une : soit l’on applique un taux unique (flat tax) ; soit on conserve le système progressif par tranche, avec la première tranche égale à 33% et les suivantes au dessus. Je suis pour.
 
 
Enfin, au plan politique, on peut identifier quatre sortes d’arguments ou s’oppositions  : 
 
- les oppositions de droite ;
- les oppositions de gauche ;
- les arguments de droite ;
- les arguments de gauche. 
 
 Je ne rappellerai pas ici ces arguments qui ont été si souvent développés ailleurs, mais qui mériteraient de figurer en bon ordre dans un article de synthèse non partisan.

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