Mickaël Wamen : plutôt laisser mourir son entreprise que de signer un accord
Dunlop vient d’annoncer la fermeture prochaine d’une usine en Allemagne et le renforcement de son activité à l’usine d’Amiens (avec embauche à la clé). Il est vrai que les syndicats chez Dunlop Amiens, ont sauvé leur usine, grâce à un accord de compétitivité. Pour ce qui est des dirigeants cégétistes de l’usine Goodyear d’à côté, ce n’est pas le même tempo, puisqu’ils ont provoqué la fermeture de la leur et le licenciement de ses 1 173 salariés.
Dirigée avec une raideur confinant à l’extrémisme par Mickaël Wamen , le syndicat a en effet obstinément refusé de signer tout accord de réorganisation du travail dans l’entreprise. En 2007, avec sa garde rapprochée, ce proche de l’ancien député communiste Maxime Gremetz s’est opposé à une adaptation des horaires . En 2009 et en 2012, il a bloqué deux plans sociaux devant la justice et torpillé la reprise de l’activité agricole de son entreprise par l’américain Titan, traitant au passage son patron de « débile mental ». En 2013, il a rejeté un plan de départs volontaires et, pour finir, séquestré deux cadres de l’entreprise et en molesté un. Surnommé « le fou de Dieu » dans les couloirs de la centrale de Montreuil, cet « exemple » pour certain est quand même partie avec la conquête somme de 500 000 euro et a ouvert un camping en Vendée et devinez quoi : Il fait travailler son personnel le dimanche.
Décidément la CGT ne représente qu’elle même et certainement pas les salariés
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