Electric Electric 16 janvier 2017 19:57

Je suis l’esprit de Lorenzo Ricci, l’homme qui a créé votre monde avec les USA comme navire amiral. Je suis le supérieur Général de la Compagnie et j’ai façonné notre nouvelle Atlantide dans l’ombre.

En 1750, notre Compagnie était au fait de sa gloire et de sa puissance, mais les nuages s’amoncelaient. Du nouveau monde soufflait un vent de liberté qui allait emporter inexorablement l’ancien.

Les royautés européennes, confites dans la bigoterie d’une part, nos Loges maçonniques et autres encyclopédistes d’autres part sonnaient le glas du Droit Divin, duquel nous allions faire émerger l’Homme divinisé avec la complicité souterraine des familles régnantes, la Noblesse Noire.

Nous avons précipité l’émergence de la Nouvelle Atlantide tout autant que la chute des anciennes monarchies.

La Perfide Albion tenait fort les rênes des 13 colonies, dont les catholiques romains étaient exclus. Nos hommes ont invité le Roi a autoriser le prélèvement des taxes indues sur le commerce pendant que dans le même temps, nos hommes agitaient les foules, les indiens et les milieux d’affaires maçonniques outre Atlantique.

Pour que notre plan fonctionne sans accroc, il fallait que le pouvoir papal s’efface, que l’anglais se croit fort.

Nous avons sabordé nos vaisseaux, affaibli la papauté, dissous la Compagnie avec la complicité de Clément XIV qui en est mort de chagrin. Pombal ne démérita pas au Portugal, il m’obéit fidèlement dans son combat contre nous, tout comme Benjamin Franklin, Washington ou Voltaire secrètement des nôtres.

L’anglais ne vit rien venir, en tout cas pas le pouvoir royal, la City était déjà notre et Georges III bien faible dans les mains de Stuart. Après la guerre franco-anglaise, la dissolution de l’ordre en 1773 nous ouvrait la voie à 40 années d’ombre et de manigances sans entrave.

Je suis mort officiellement le 22 novembre 1775, mais en février 1776, je préparais avec Washington et Franklin la future déclaration d’Indépendance qui sanctifiait la liberté religieuse et nous ouvrirait les voies officielles du pouvoir, barrées jusqu’alors.

Je leur proposais de choisir le drapeau de la Compagnie des Indes Orientales pour égarer un peu plus l’anglois. Ils ont accepté. Avaient ils le choix ? Washington le « maçon » s’est converti sur son lit de mort auprès de son confesseur jésuite.

La déclaration du 4 juillet est une copie quasi conforme de l’excellent texte de la théologie de la libération du Cardinal Bellarmin, bourreau de Bruno et emblème du Cardinal Bergoglio aujourd’hui.

La famille des Caroll, jésuites propriétaires de quelques fermes à Rome au bord du Tibre, céda de bonnes grâces ses terres pour y construire notre future capitale, rebaptisée Washington au bord du Potomac. Notre ami Pierre Charles l’Enfant, maçon français, dessina le plan de notre future capitale pendant que White donnait son nom à la future demeure de notre Caesar séculier. Caroll fonda notre école phare : Georgetown University.

Nous installâmes plus tard Perséphone sur le dôme du Capitolum, le Temple de Jupiter, dont la peintre de la coupole fut confiée au peintre Constantino Brumidi, exfiltré pour l’occasion d’Italie.

Dès 1776, les hordes de catholiques romains déferlèrent sur les USA, bientôt rejointes par les victimes de la Révolution françaises, que nous avons pu passer en douceur, puisqu’officiellement dissous.

Et pour une fois, personne n’y vit la main des jésuites, seulement celle d’une grotesque secte fondée par un des nôtres, les illuminatis et quelques franc-maçons. Louis XV avait heureusement scrupuleusement obéi en ordonnant notre dissolution à toutes les monarchies d’Europe issues des Bourbons. Que Grâces lui soient rendues.

En matière d’illuminés, le match était déjà plié lors de la création de l’ordre en 1540, qui réunit dans l’ombre les descendants de l’ordre du Temple, réinstallés en Suède, Ecosse, Naples, Madrid et la Suisse. Aaahh la Suisse  ! Saint Ignacio lui même fit partie des Allembrados espagnols.

Nous ressuscitâmes sans mal en 1814, non sans avoir au préalable confié notre trésor à gérer à de sombres petits changeurs de Francfort, les Bauer, qui deviendront bien vite par un miracle inexpliqué les grands argentiers derrière lesquels nous nous cachons encore.

Dumas a narré le retour de la Compagnie à travers la vengeance de Monte Cristo, mais peu ont compris le parallèle. Pourtant, c’est bien grâce au rachat d’une banque que Dantes assouvit sa vengeance sous les traits du jésuite Buzzoni, la banque Thomson & French, nos bons Rothschild.

La famine en Irlande, provoquée par une heureuse maladie de la pomme de terre nous permis d’envahir physiquement l’Amérique. Nous faisons de même aujourd’hui avec les mexicains et autres sud-américains. 

Napoléon mena avec succès la XIIème croisade, qui vit la prise de Saint Jean d’Acre, dont le gardiennage sera plus tard confié aux juifs.

En 1772, j’ai autorisé notre frère Amiot à dévoiler ma stratégie militaire hors pair dans un petit recueil attribué à un obscur général chinois inventé pour l’occasion : Sun Tzu.

Vaincre sans combattre. V Poutine l’exploite aujourd’hui avec brio.

Je pourrais vous parler du communisme, de ce que nous en avons fait et pourquoi il est votre avenir, mais cela est une autre histoire.

Si ce soir vous regardez à la télé un western, un thriller, une fiction, ou lisez un roman, une encyclopédie, allez au théâtre, surfez sur vos iPhone, tout en pratiquant dans votre entourage la dissimulation, la rétention, la casuistique, l’équivoque, alors, nous avons gagné.

Nous sommes presque parvenus à vous faire oublier ce que vous êtes réellement.

Rien de ce qu’il y a dans la cervelle d’un bipède émotionnel et intellectuel depuis 500 ans ne nous est étranger, calotin, bigot de toutes obédiences, athée, coco, gaucho, libéral, nationaliste, faites votre choix, vous le valez bien.

Et vos bourguignons ou autres bretons seront bientôt pareil aux indiens d’Amérique : du folklore.

Pendant ce temps, nous naviguons déjà aux confins du système solaire.

Et de grâce, laissez donc tomber ces Evangiles, nous vous avons tout offert, y compris la gnose frelatée des Medici, que leur apparente simplicité vous paraisse idiote et gnangnan, oubliez le Christ, Jésus est votre doudou.

Cultivez votre « développement personnel », amusez vous, soyez votre propre Dieu, devenez francs-maçons ou bouddhistes, chercheur de trou noir, de matière noire, d’énergie noire, bref, continuez de croire que ce qu’on a mis dans vos cervelles (maintenant bien malades) depuis 500 ans vous suffit à passer une vie belle pour vous, sans intérêt, sans danger et lucrative pour nous.

Ad majorem Dei Gloria.

Lorenzo.


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