philippe baron-abrioux 19 janvier 2017 17:52


 Bonjour ,

 merci pour cet article et l’ensemble des commentaires !

 je me suis posé plusieurs questions à propos de cette « affaire J.Sauvage » ET JE ME PERMETS DE VOUS LES SOUMETTRE ;

sur les moyens de défense de J.Sauvage et les choix faits par les deux avocates : je ne pense pas que leurs choix soient innocents mais plutôt en choisissant la légitime défense « sèche » alors qu’elles savaient parfaitement que cette notion ne pouvait être recevable , elles ont cherché de façon très calculée une forme de« provocation  » qui ne manquerait pas d’entrainer débats et controverses ; objectif atteint !

 des psychiatres et psychologues ont apporté des éléments pour éclairer les magistrats et les jurés mais aucun EXPERT psychiatre n’a été sollicité : curieux dans une instance aussi complexe , avec autant de parties concernées , avec des « révélations tardives » et difficiles à qualifier réellement en termes juridiques ou offrant la possibilité de qualifications aussi multiples que variables . au second procès d’appel ils étaient même absents des débats alors que cette « affaire J.Sauvage » a quand même duré un certain temps , ponctuée de déclarations s’égrenant tout au long du temps de la procédure . on peut se poser la question de savoir pourquoi jamais aucun expert- psychiatre n’a été commis ?

 par manque de temps ou par crainte que l’expert éventuellement nommé soit un homme ( comme c’est majoritairement le cas dans le collège des experts près les tribunaux ) dont l’impartialité aurait pu être mise en cause du seul fait de cette appartenance au genre masculin ?

 « juste cause » que celle de la défense contre les violences faites aux femmes certes !

 mais dans le climat de violences qui semblait être le seul mode de fonctionnement de toute cette famille , acceptée , parfois admise comme modus vivendi , clairement identifiée par des personnes extérieures comme une sorte de béquille« tolérable » et presque compréhensible même si réprouvée a minima, à des objectifs de réussite professionnelle initialisée par une femme décrite comme dominatrice et calculatrice , bien fort et imprudent celle ou celui qui prendrait le risque d’évaluer les dégâts générés immédiatement et à plus ou moins long terme (47 ans de violence sans blessures physiques ? ) sans parler des ravages psychiques sur l’ensemble .

 j’ajoute le battage médiatique autour de cette affaire et les réjouissances après la grâce présidentielle finalement accordée qui me laisse plus que perplexe sur son opportunité (surtout au vu des moyens de défense utilisés ) : il a indisposé les juges , qui ont eu le sentiment d’avancer parfois avec l’épée dans les reins pour finalement se trouver déjugés par le pouvoir exécutif sous pression et du fait d’un droit hérité tout droit de l’Ancien Régime :

 il y a mieux au XXI ième siècle pour faire avancer la cause des femmes en matière de lutte contre les violences intrafamiliales !

 bonne fin de journée à tous !

 P.B.A

 

 


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