Philippe VERGNES 20 janvier 2017 14:52

@ JL,


La « légitime défense différée » est un concept vide (creux, insignifiant... bref, ce que vous voulez) s’il n’est pas ATTESTE par une « preuve d’expert ». Il est d’ailleurs très intéressant à ce sujet de prendre connaissance des remarques de deux criminologues sur le rapport de la juge Ratushny après l’arrêt Lavallée (qui a modifié l’appréhension de la justice canadienne dans le « contexte des femmes homicidaires ») : Sylvie Frigon et Louise Viau, « Les femmes condamnées pour homicide et l’Examen de la Légitime Défense ».

Vous y découvrirez que les choses sont très loin d’être aussi simple que la façon dont on nous a présenté l’affaire.

La « juste cause », d’un bout à l’autre de cet article, est celle dont les avocates de la défense de JS se disent spécialistes, c-à-d les violences conjugales que pour ma part, j’extrapole en violences intrafamiliales pour ne pas réduire ce champ d’investigation. Car le problème des violences conjugales est limitatif et n’évoque que partiellement l’ampleur du problème.

Et vous avez bien raison de signaler que ce type de violences concerne aussi les personnes âgées en situation de dépendance.


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