Philippe VERGNES 21 janvier 2017 19:32

@ Le Gaïagénaire,


« Bien définir le problème est 50% de la solution. »

Je suis bien d’accord avec vous sur ce point-là. J’irais même jusqu’à dire que c’est souvent 80% de la solution (loi de pareto). C’est bien pour cela que je n’analyse pas ce genre de situation dans la seule composante bourreau/victime ou homme/femme, etc., et que j’y intègre également ce que l’on appelle les « spectateurs ». Autrement dit, je tiens compte, avec les éléments dont je dispose, d’un triptyque bourreau/victime/spectateurs (à ne pas confondre avec le triangle de Karpman bourreau/victime/sauveur qui n’est qu’une explication, parmi d’autres, des relations duelles conflictuelles).

D’un point de vue scientifique, il n’est plus question d’avoir seulement un point de vue psychanalytique, ou à l’opposé, sociologique, mais bien de lier les deux pour en faire émerger une grille de lecture autre. L’inconvénient, c’est qu’elle est d’une complexité telle qu’elle est difficilement appréhender de tout un chacun et que même en l’explicitant, la plupart des gens se « braquent » croyant qu’on cherche à les prendre pour des « cons », car ils comprennent pas qu’en changeant d’optique, on change aussi sa propre vision des choses. C’est une grosse remise en question qu’au final très peu de gens opèrent. C’est comme passer d’un monde en 2 dimensions et un monde en 3 dimension. C’est pourtant un changement qui nous permettraient de sortir par le haut de la plupart des crises que traverse notre société.

Mais bon, il faut savoir se montrer patient et pédagogue, si tant est que cela puisse être possible sur un site Internet tel que celui-ci (l’écrit ne représente que 7% de la communication, et n’est pas le meilleurs moyen de partager ses opinions si l’on ne s’impose pas certaines règles qui sont facilement transgressées).

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