Luniterre Luniterre 8 février 2017 13:48


@jpm

@JL


 « ...desole pour la confusion que peut introduire les propos de Luniterre. En fait, je ne suis pas non plus un specialiste de la creation monetaire... »

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Moi non plus, mais qui introduit la confusion ??


 « ...Le quantitative Easing est le fait d´ajouter de la monnaie a l´economie... pour permettre le developpement de l´activité. » 

Le QE, à l’évidence et quasiment par définition, c’est le rachat massif par les banques centrales de titres, y compris « toxiques », et d’obligations, en vue d’éviter le crash financier...

Ce n’est donc pas une « création » ex-nihilo, puisque tout ou partie de ces titres seront inévitablement revendus un jour ou l’autre, réduisant ainsi la masse monétaire déjà actuellement gonflée outre mesure...

C’est donc déjà une épée de Damoclès que le système s’est mis au dessus de la tête... pour survivre à la crise !

Le paradoxe actuel, mais facile à comprendre, c’est que cet argent « en trop » reste dans la sphère financière, où il soutient les cours artificiellement, mais il n’engendre pas d’inflation significative, voire même, insuffisamment, parce que, précisément, il ne « descend » pas dans la sphère de l’économie « réelle » production-consommation...

Si ce cas survient, avec la reprise de l’activité et de la « croissance », il y aura à nouveau une forte inflation et il faudra d’urgence réduire cette masse monétaire, et non pas l’augmenter...

Le coup de de la « monnaie hélicoptère », sous prétexte d’« allumer la mèche » de la « reprise », c’est, en fait, carrément mettre le feu aux poudres...

Une manière comme une autre de hâter la fin du système...

C’est pourquoi elle ne fait pas vraiment d’adeptes en haut lieu, où les responsables guettent au contraire avec anxiété le moment idoine pour « renverser la vapeur » sur le plan monétaire...

Réduire la masse monétaire... Ni trop tôt, ni trop tard...

Dans les deux cas, c’est le crash assuré, et c’est pourquoi le statuquo a encore un certain avenir, même si c’est un avenir très instable et qui reste risqué...

L’extension sans trop de limites du QE ne peut également que condamner le système, à terme.

La crise est encore devant nous, potentiellement.

Seule alternative durable, le partage du travail, mais non pas façon 39, 35, 32 heures, c’est à dire au pifomètre et sans tenir compte des conséquences aléatoires...

Le partage du travail n’a de sens que si il y a un équilibre entre les forces productives et les besoins sociaux réels.

C’est uniquement un tel équilibre qui peut permettre de déterminer quelle est la durée hebdomadaire moyenne optimum du travail.

Equilibre qu’il est aujourd’hui possible de définir, avec les moyens modernes de modélisation et de gestion.

Cela implique d’en finir avec le capitalisme.

Luniterre


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