Trelawney 9 février 2017 12:15

@Layly Victor
 c’est que la puissance rayonnée par un corium décroit inexorablement au fil du temps. Donc une augmentation d’activité à un endroit fixe ne pourrait s’expliquer que par une restructuration à l’intérieur de la cuve.
Si la puissance rayonnée d’un corium décroit au fil du temps, savez vous qu’elle est l’échelle de grandeur qui détermine le moment où ce corium n’est plus dangereux pour la planète ?

Seconde question : Où est le corium du réacteur 2 et des autres réacteurs de Fukushima ? Il y en a pour plus de 600 tonnes

Depuis Tchernobyl on a modifié la conception des réacteurs en y incluant des réceptacles de récupération du corium. C’est le cas pour l’EPR. Cependant personne ne sait exactement par manque de connaissance sur le sujet, gérer les problématiques suivantes :
- l’interaction à plus long terme entre le corium et le béton 
- l’interaction corium-eau et le risque d’explosion vapeur
- le relâchement des aérosols contenant des radioéléments 
- la configurations d’accidents graves par manque de données thermodynamiques et de propriétés physiques 
- absence de donnée sur la viscosité de la zircone (matériaux le plus réfractaire) en contact avec le corium.

Ca fait quand même pas mal de lacune

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