Elliot Elliot 11 février 2017 15:51

Si j’ai bien compris l’auteur, qu’importe la réalité des faits, c’est le moment de leur divulgation qui est suspect de même que le pedigree de ceux qui les dénoncent et qui, ce faisant, mettent la démocratie en danger.

C’est presque du Fillon dans le texte.

Et on oublie de s’interroger sur ce qui dégrade le plus les institutions qui sont par nature temporelles et provisoires : les comportements peu en adéquation avec les discours ou ceux qui sont le cancer des menteurs et des hypocrites et qui dénoncent - avec ou sans arrière-pensée, l’important n’est pas là – des faits avérés qui tranchent avec la posture morale revendiquée de celui qui les commet.

Des institutions qui ne tiennent plus qu’au fil ténu qui consiste à pourchasser comme des ennemis ceux qui témoignent de la bassesse de ceux qui en revendiquent la direction ne méritent pas de poursuivre leur route.

Il est alors grand temps d’en changer car à défaut de pouvoir changer les hommes, il faut modifier l’institution vers plus de transparence, plus de contrôle du peuple sur ses élus, moins de pouvoir discrétionnaire pour des organes qui fonctionnent en totale inadéquation avec des règles de bonne gouvernance.


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