jjwaDal jjwaDal 14 février 2017 08:10

Quand les machines sont arrivées dans l’industrie, il y avait pléthore de travail et donc la disparition d’emploi ici était compensée là. Il y a 40 ans qu’on n’est plus dans ce cas de figure. Les robots et l’A.I. sont une nouvelle fuite en avant qui pratiquée par tout le monde va accroîte la productivité et donc maximiser les pertes d’emploi humain partout.
C’est le même schéma depuis le départ : on augmente ici la productivité donc on perd des emplois qui seront compensés par un gain en part de marché (l’ineffable « beggar thy neighbour » (clochardise ton voisin) qui créeront de nouveaux emplois pour compenser, sauf que...
Sauf que les autres font de même et en rajoutent une couche et de cycle en cycle la productivité devient maximale partout et le chômage maximal partout. Le bénéfice est seulement pour les plus riches qui peuvent tout s’offrir à vil prix, mais socialement le résultat est désastreux partout.
L’Asie va faire de même et il suffit qu’une seule grande entité économique ne les taxe pas et ce sera « game over » pour ceux le faisant. Les robots dans un environnement coûteux ne produiront que ce qu’on peux vendre et si l’environnement ailleurs l’est moins (pas le même niveau de vie), le différentiel de « compétitivité » perdurera.
Frontières ouvertes, ne nous faisons aucune illusion, l’économie est un jeu de chaises musicales. Celui qui refuse de courir reste sur le carreau.
Ils faut enrichir les producteurs et les consommateurs et l’économie depuis les années 80 enrichie essentiellement les détenteurs de capitaux et les joueurs de casino. Je vois mal en quoi une taxe sur les robots et l’A.I. ou un revenu universel, y changerait quoi que ce soit.


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