sls0 sls0 19 février 2017 04:48

@Xenozoid
alors ils ont le controle et on ne sait rien car on est trop cons ?en gros avant c’etait pareile pas de panique,pourquoi c’a changerait ?

Le contrôle c’est vite dit, pour parler de contrôle il faut connaitre l’état de l’installation, s’ils envoient des robots c’est parce qu’ils ont des questions sans réponse.
Si je me base sur le rapport 2016 de l’IRSN, c’est en bonne voie.
Ils injectent 5m³/h pour refroidir à 20-50°, ça implique qu’il doit rester une puissance résiduelle de 60-150kW, ça devient maitrisable.
Ils ont l’équipement maintenant pour traiter l’eau contaminée (ils en ont un sacré stock de flotte à traiter).

Pour les eaux souterraines ils récupèrent tout sauf le tritium. Radiologiquement il est pas trop chiant, en 9 jours le corps l’élimine. L’énergie moyenne de l’électron est exceptionnellement faible : 5,7 keV à comparer avec plusieurs centaines de keV en général pour les désintégrations bêta. Par ailleurs, le tritium n’émet pas de rayons gamma.
C’est pas le fait qu’il pas trop chiant radiologiquement parlant qu’on le récupère pas, il est trop petit, il passe entre les mailles du filet, un peu comme l’hélium son cousin.

Pour l’évacuation des piscines de désactivation, ils reportent de 4 ans, le combustible sera moins radioactif et ils sécurisent les piscines, c’est plus un changement de scénario qu’un retard. C’est pas plus mal, au pif ils en ont pour 30 à 50 ans, ça ne sert plus à rien de courir et faire des conneries.

Ce n’est quand même pas le Pérou mais le pire est passé.

Le bon coté des choses, en France ils ont dû prendre en compte l’impossible c’est pas plus mal, du tsunami sismique coté Manche c’est pas trop à la mode, mais dans les archives du moyen âge à Douvres, une vague à déposé un bateau en ville, aux temps préhistoriques, il y a des coquillages qui se sont déposé à 60m d’altitude en Ecosse. Des glissements de sédiments ça arrive aussi.


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