Cazeaux Cazeaux 18 février 2017 01:08

@Jeussey de Sourcesûre
FAUX

A partir de juin 1958, l’Algérie était composée de treize départements dans lesquels tous les habitants, hommes et femmes, sans distinction de confession religieuse, tous, avaient les mêmes droits.
Pour activer cette égalité qui avaient eu du retard à se mettre en place, De Gaulle avait ordonné par décrets, j’ai en pdf la copie des parutions au Journal officiel, que les habitants musulmans non encore inscrits sur les listes électorales le soient d’office par les services préfectoraux. L’un des textes précise que cette mesure s’applique aux femmes musulmanes, qui dans le droit coranique sont mineures et n’ont donc pas le droit de vote. 
Ce fut la conséquence la plus directe de la révolution du 13 mai 1958 qui aboutit au retour au pouvoir de De Gaulle. Il appliqua, du moins la 1ere année, ce qu’il avait proclamé à Alger à la foule :« il n’y a ici qu’une seule catégorie d’habitants, des Français à part entière. »
Ainsi, en fin septembre, quand la nouvelle constitution fut proposée - concrètement la question était Oui au général De Gaulle, Oui à l’Algérie française - tous les musulmans en âge de voter étaient inscrits sur les listes, et en dépit de la menace de mort lancée par le FLN contre ceux qui iraient voter, 95% firent le déplacement ! Ce fut la 1ère fois dans l’histoire que des femmes musulmanes votaient. Le résultat fut un Oui à près de 90%. Quant ensuite il y eut les législatives, 80 députés d’Algérie furent élus dont les 9/10eme de confession algérienne, tous acquis à la cause française, persuadés que plus rien désormais ne mettrait en cause l’appartenance de leur terre à la France.
Cela est la réalité historique, indéniable, vérifiable par les débats à l’A Nale et les textes légaux parus au JO, pour se limiter aux documents officiels.
L ’affirmation de l’appartenance à la France par le peuple musulman produisit un séisme pour la cause FLN. L’on vit par centaines, des ralliements de leurs soldats et l’emprise - par racket - sur le petit peuple s’écrouler.
Le peuple algérien s’était prononcé. Pourtant, sans que rien ne se fût produit dans le sens contraire entre temps, De Gaulle brisa tout net cet élan qu’il avait célébré avec ardeur à Alger, avec sa déclaration de sept 1959 sur l’autodétermination. Un peu comme si, après les élections de 1877 qui vit la victoire de la gauche républicaine, le Président de Mac-Mahon avait déclaré qu’il allait falloir demander aux Français si oui ou non ils voulaient de la République et plus de la Monarchie...
Ce que je viens d’écrire est l’histoire, mais on préfère le taire et laisser se propager des légendes noires, qui sont celles de la propagande d’un Etat algérien despotique que l’on traite avec égards.




Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe