Cazeaux Cazeaux 18 février 2017 16:44

@Frédéric Van der Beken
RAPPEL DE COURS D’HISTOIRE

Vous appartenez peut-être aux générations d’après la révolution culturelle de 68 où l’histoire ne s’apprenait plus de façon chronologique et géopolitique. Dans ce cas vous avez des circonstances atténuantes. Il demeure cependant l’outil moderne et commode qu’es Wikipédia pour vérifier si l’on ne va pas écrire une bourde.

Vous dites  : Les autres pays extra européens et non issus d’anciennes colonies (ex : usa, Australie), continents (? ??) ont également une histoire mais en terme de colonisation, ce sont des petits joueurs en face des européens. Le constat n’est pas bon ?
Eh non, le constat n’est pas bon.
Les « USA » sont le résultat de la révolte des colons anglais installés sur la côte Est de l’Amérique du Nord depuis le début du XVIIe siècle. Jusqu’à l’indépendance proclamée en 1776, ces terres s’appelaient la Nelle Angleterre. 
En 1803, la partie centrale des actuels EU, 1/3 du territoire, la Louisiane, est vendue par Napoléon à un prix très modique, d’ailleurs jamais payé.
A partir de 1845, les Américains s’en prennent aux possessions mexicaines ; Texas, puis  Californie, Utah, nord de l’Arizona, sud-ouest du Wyoming , et Nouveau-Mexique. Excusez du peu. Ensuite, après la guerre civile de 61-55, ce fut la ruée vers l’Ouest, qui a duré jusqu’au début du XXe siècle, période durant laquelle les tribus indiennes furent décimées puis parquées dans des réserves. Pas mal comme colonisation et ce ne fut pas terminé : il y eut Hawaii, annexée en 1898, après éviction manu militari de la reine locale. Ensuite, le patrimoine colonial US s’agrandit de Porto Rico et des Philippines. Pas si mal quand même.
Quant à l’Australie, aux temps les plus reculés, elle fut envahie par des sortes de Maoris venant d’Asies du Sud Est, puis fut colonisée par le RU en 1788. 

Quand vous dites, il ne faut pas oublier, si l’on étudie l’histoire, cela ne risque pas de se produire. Maintenant, si cela veut dire, on pardonne, mais on doit conserver de la honte, et dénoncer ce qu’on fait nos anciens, là je ne vous suis pas. Qui sommes-nous pour juger des actes commis en des temps reculés où les pratiques et les normes internationales étaient différentes. Personne en 1830 ne s’est offusqué du débarquement français à Alger. Il y a avait un problème de sécurité permanent dû à la piraterie en provenance du littoral algérien. Cela arrangeait tout le monde que la France s’en occupe. La bonne formule de conclusion est anglaise : let’s bygone be bygone.

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