Si les « revanchards aux velléités punitives » n’étaient que des électeurs, cela irait encore. Mais désormais des expéditions punitives s’organisent de part et d’autre dans les banlieues : chez les policiers avec leurs brigades de la terreur (applaudies par Le Pen) et chez les voyous avec leurs gangs de casseurs. Cette tendance est très inquiétante ; c’est l’œuvre des politiciens qui se sont succédé au pouvoir. Il faut y mettre un frein très vite.

Et la première des choses à ne pas faire, c’est, pour le parquet et les syndicats policiers, de nier totalement l’évidence des faits et de surprotéger les policiers responsables. C’est cette attitude, plus que les actes eux-mêmes, qui a créé le plus d’indignation et de colère dans la population des quartiers.