En 2015, l’OLAF est de plus en plus l’objet de critiques concernant ses
méthodes et ses enquêtes, de la part notamment de la Commission
européenne et du Parlement européen, conduisant la responsable du budget
du Parlement européen, Ingeborg Gräßle, en octobre 2015, à demander la démission du directeur général de l’OLAF, Giovanni Kessler3.
En mars 2015, la Commission européenne, saisie par la justice belge,
annonce la levée de l’immunité dont bénéficie GIovanni Kessler afin
qu’il puisse répondre à des allégations de méthodes illégales dans
l’enquête de l’OLAF ayant conduit à la démission du Commissaire européen
John Dalli4.