Daniel Roux Daniel Roux 20 février 2017 19:30

 @Alren

Ce n’est pas parce que nos analyses divergent que nous ne devons pas conserver des échanges courtois.

J’avoue volontiers que je ne suis pas un économiste distingué. Cela ne m’interdit pas de réfléchir.

Pour sortir de l’UE, il faut au minimum 2 ans, pour sortir des capitaux, 10 secondes.

Jusqu’à ce que la France sorte de l’UE, elle devra appliquer les directives qu’elle a approuvées.

La sortie de l’euro induira une dévaluation de 10 % a minima du Franc, probablement plus pour provoquer ce que les politiques appellent un choc de compétitivité.

Toutes les entreprises du CAC 40 ont des actionnaires étrangers. Ce sera la débandade. Toutes les actions perdrons la plus grande partie de leur valeur.

Il n’y aura que les petits épargnants pour garder leur argent en France sachant ce qui va arriver.

En attendant la sortie effective et d’éventuelles nationalisations, ce n’est pas l’état qui investira dans les énergies renouvelable ou l’agroalimentaire ou dans ce que vous voulez mais des entreprises. Et les entreprises investissent si et seulement si, elles jugent que l’investissement est rentable.

Pour investir, il faut de l’argent. Les entreprises le trouvent soit en vendant des actions nouvelles, soit en obtenant des crédits. Les actions ne vaudront plus grand chose. Quant au crédit.. Qui voudra investir en France dans les conditions pré citées sans exiger des intérêts correspondant aux risques ?

Si les intérêts sont élevés, les investissements ne seront plus rentables.
 
Croyez-vous que les Allemands seront d’accord pour que la BCE achètent nos obligations juste avant que l’euro n’explose et que nous sortions de l’UE.

D’où la nécessité, évoquer dans mon commentaire, de préparer sérieusement, quelque soit les résultats de ces élections, l’inévitable fin de l’euro.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe