Renaud Bouchard Renaud Bouchard 1er mars 2017 12:52

Aux lecteurs.

Voici donc ce que j’avais - ce que nous avions parfaitement perçu : le couperet va tomber.
Déclaration de F. Fillon à l’occasion de sa conférence de presse de ce mercredi 1er mars 2017 :

M. Fillon confirme qu’il est convoqué par les juges le 15 mars afin d’être mis en examen

« Mesdames et messieurs, mon avocat a été informé que je serai convoqué le 15 mars par les juges d’instruction afin d’être mis en examen. Il est sans exemple qu’une convocation de mise en examen soit lancée quelques jours après la désignation par les juges, sans qu’ils aient pris connaissance du dossier, sur la simple base d’un rapport de police, manifestement à charge. »

LEtat de droit a été violé

"L’État de droit a été systématiquement violé, la presse s’est fait l’écho des convictions des enquêteurs, les arguments de faits que j’ai présentés n’ont pas été entendus ni relayés, les arguments de droit ont été écartés d’un revers de la main, la présomption d’innocence a complètement disparu. Que je ne sois pas un justiciable comme les autres, on le voit à cette date du 15 mars, deux jours avant la clôture des parrainages, (...) pour m’empêcher d’être candidat à la présidentielle. Mes avocats ont demandé que les juges de la Cour d’appel statuent immédiatement sur les irrégularités de la procédure, cela leur a été refusé« .

L’argument n’est pas dénué de fondement, mais pourquoi alors ne pas présenter directement au grand public les pièces justificatives comme les arguments de fait et de droit ?

 »Je n’ai pas été traité comme un justiciable comme les autres"

M. Fillon dénonce une enquête sur « la simple base d’un rapport de police manifestement à charge ».

Encore faudrait-il le démontrer.
Pourquoi ne pas le faire immédiatement ?

Cela serait d’autant plus facile et probablement très efficace auprès de l’opinion publique d’autant plus que M. Fillon, au point où il en est, n’est pas tenu au secret de l’instruction, lequel est depuis longtemps piétiné par ceux-là mêmes qui devraient en être les gardiens rigoureux

"Mais je ne reconnais pas les faits, je n’ai pas détourné d’argent public". François Fillon explique l’emploi de membres de sa famille car il savait pouvoir compter sur ses proches. "Je n’ai pas été traite comme un justiciable comme les autres« , affirme-t-il.

Certes, mais il n’est pas exactement un justiciable comme un autre. Il est candidat à l’élection présidentielle, oint capital qu’il conviendrait de ne pas oublier et qui oblige au respect d’obligations qui ne sont pas exactement celles de tout un chacun.

 »Je ne me retirerai pas", affirme M. Fillon

"C’est au peuple Français et à lui seul que j’en appelle désormais, à ceux qui me suivent et a ceux qui me combattent. Seul le suffrage universel et non pas une procédure à charge peut décider de qui sera le prochain président de la République. Je ne céderai pas je ne me rendrai pas je ne me retirerai pas. Je vous demande de me suivre".

Pas gagné.


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