C’est une grande victoire, en effet :
après avoir pensé que la Primaire réglerait les questions de leadership, on arrive, à un mois et demi du vote, à rejouer l’affrontement Royal/ Aubry, légitimité charismatique/légitimité des notables, la base/l’appareil partisan.
Au final, le candidat Fillon passe son temps à convaincre...son propre camp.
Probablement le piège a-t-il été posé dès le début de cette Primaire en forme du surenchère à celui qui sera le plus extrême dans son projet, et un remplaçant au pied levé ne serait pas forcément mieux.
Peut-être seront-ils tous tellement mauvais qu’ils vont faire élire Marine Le Pen ?