amiaplacidus amiaplacidus 9 mars 2017 20:02

@carnac

Effectivement, pour certains Suisses, les « frouzes » c’est un peu leurs maghrébins. Mais pour la majorité, les relations avec les Français sont normales et la plupart du temps chaleureuses. En plus, les relations de travail sont infiniment plus détendues et soft qu’en France.

J’habite à moins de 3 km de la frontière franco-suisse. J’y ai fait mes études supérieurs, y ait pratiquement toujours travaillé.

J’ajoute que l’impôt suisse sur la fortune est aussi progressif, il y a un seuil, mais très bas, de l’ordre de 50.000 € (ce n’est même pas le prix d’un box souterrain pour une voiture).

J’ai un ami suisse proche (cette amitié date de plus de 40 ans, je suis un « vieux » frontalier), relativement aisé, je crois, environ 170.000 € de revenu annuel et une fortune de 3 millions d’€. Il y a quelque temps, nous parlions d’impôts, en couple, il paye environ 40.000 € d’impôts directs et 6.000 € d’impôt sur la fortune. Pour fixer un ordre de grandeur des revenus, une caissière de super-marché est à environ 4.000 € mensuel, avec ce montant, on survit tout juste.

En revanche, les riches étrangers qui résident en Suisse et n’y ont pas d’activités lucratives sont imposés sur une base dite « à la dépense », c’est-à-dire sur une base forfaitaire, ils sont, bien évidemment gagnants par rapport à leur pays d’origine.

À Genève (ce peut être différent dans les autres cantons), les frontaliers sont imposés à la source en Suisse avec la possibilité de faire une déclaration rectificative. Les taux d’imposition sont les même que pour les Suisses.


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