Alren Alren 14 mars 2017 15:12

@non667

Le successeur de Netanyahou en 2035 sera confronté à un problème difficilement soluble : trouver assez d’eau potable pour les besoins domestiques de ses compatriotes et de l’eau douce pour l’agriculture. Ce problème est essentiel pour tous les pays de la zone tropicale qui comprend également la Californie US.

Certains imaginent des aqueducs pour transférer le liquide vital des pays arrosés vers les pays arides. Mais les quantités à transporter, dans des tubes de deux mètres de diamètre au moins, sont sans commune mesure avec ce qui est nécessaire pour l’industrie pétrolière.

Sans compter que si cette eau est puisée dans des cours d’eau, elle sera polluée par tous les poisons que l’activité agricole et industrielle y a déversée et non potable.

Les Russes ont calculé que l’eau du lac Baïkal pouvait satisfaire les besoins de l’humanité pendant plusieurs siècles. Mais très pure dans le passé, cette eau est de plus en plus polluée par les activités qui se sont installées à son bord. Et il n’est pas imaginable de transporter cette eau sur des milliers de kilomètres.

Outre le coût colossal de l’installation, la dépense d’énergie pour le pompage serait inaccessible à tous les pays à forte densité de population. En effet l’aqueduc devrait monter puis descendre suivant les accidents de terrain. L’énergie nécessaire pour élever l’eau ne pourrait pas être récupérée correctement dans la descente.

Et l’on arrive au deuxième grand problème qui se posera en 2035 de manière plus aiguë qu’aujourd’hui qui est la quantité d’énergie à trouver pour remplacer toujours plus, dans les pays pauvres, celle des muscles humains et animaux comme cela eu lieu dans les pays riches.

Le remplacement de la faux par la moissonneuse-batteuse, le tracteur de plus en plus puissant à la place des chevaux, ont permis à leur agriculture de produire plus avec infiniment moins d’humains et des les libérer pour le travail en zone urbaine.

Les énergies renouvelables ne suffiront pas aux pays pauvres car elles sont trop diluées dans la biosphère. les quantités à recueillir sont trop grandes dans les régions fortement peuplées

Seules les centrales au thorium pourront produire assez d’énergie sans rejet de CO2 pour satisfaire ces besoins immenses. Et comme elle produiront de l’électricité - et sur place de la chaleur - il n’y aura pas assez de lithium pour la stocker. On parle de batteries au sodium ...

Les « experts » de la CIA n’ont pas vu que la résolution de ces deux immenses problèmes accentués par une démographie galopante serait bien plus importante sur la « politique » et les sociétés qui se mettront en place que les problèmes de production industrielle, d’impérialisme, d’échanges commerciaux.

La France a la chance d’être en zone tempérée à l’est d’un océan réchauffé par le Gulfstream (force de Coriolis) et recevant majoritairement de ce fait des vents humides et tempérés. Sa situation lui permet de compter sur beaucoup d’énergies renouvelables.

D’autre part, elle maîtrise sa fécondité, ce qui limitera ses besoins de consommation en eau et énergie.

Il n’empêche qu’elle est à la croisée des chemins avec l’élection de 2017 et qu’elle sera différent en 2017 si on élit dès cette année le candidat, Mélenchon bien sûr, qui met au centre d’un programme élaboré en commun, ces préoccupations écologiques et les transformations sociales qu’elle requièrent ou si l’on perd 5 ans encore à décliner pour enrichir quelques parasites sociaux dont le comportement financier est si nuisible non seulement à notre économie mais à notre cadre de vie.


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