C’est une évidence, mais l’Algérie ne peut faire l’impasse sur les raisons qui ont abouties à la situation actuelle. N’existe-t-il pas une peur de ces sciences par une partie de la population et par ceux qui détiennent le pouvoir ? L’enrichissement de l’humanité ne passe-t-il pas par la liberté de créer de la richesse, plutôt que par l’exploitation des richesses existantes par une minorité ? Cette dernière question dépasse largement le cadre du monde musulman et pose un problème de gouvernance généralisé. La science a peut-être les réponses, mais ce n’est pas suffisant. Ne faudrait-il pas une société plus indépendante du pouvoir politique, financier et religieux pour que cela devienne possible ?