Eric F Eric F 18 mars 2017 10:15

Article instructif et clair. Certes, les chiffres sont des estimations, car comme l’a écrit un intervenant, si on connaissait tous les fraudeurs, le problème serait résolu.
Il me semble toutefois que la fraude sociale va au delà du chiffre cité, il y a de multiples situations, je ne cite qu’un cas : les incapacités de travail de complaisance alléguant la dépression (courant en fin de carrière dans l’enseignement).
Concernant les arrêts maladie public vs privé, ce n’est pas forcément général, mais il y a des domaines très au dessus de la moyenne, ainsi la fonction publique territoriale.

Mais sur le fond, en effet la fraude fiscale dépasse en ampleur la fraude sociale. Même des particuliers ont parfois recours à des entreprises écran pour une partie de leurs avoirs et revenus.
Les biinationaux peuvent également avoir des facilités d’optimisation fiscale.
Concernant les entreprises, certains secteurs comme le bâtiment comportent une part significative de travail non déclaré, fraude à la fois fiscale et sociale.
Mais le summum de l’évasion est évidemment détenu par les multinationales. Ayant travaillé dans un groupe international d’origine française, j’ai pu voir certaines ficelles, par exemple imputer un maximum de dépenses et charges en France pour y présenter un bilan déficitaire, et imputer autant que possible les recettes dans les pays à faible fiscalité. Le pire est que, de ce fait, les implantations françaises étant artificiellement présentées comme déficitaires, ce sont elles qui font l’objet de plans sociaux prétexté par ce déficit allégué -la double peine-.


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