Elliot Elliot 23 mars 2017 12:56

S’il n’y avait eu l’illustration ( où, par parenthèse, je trouve que la demoiselle voilée et vêtue de noir à la droite de la photo est de loin la sylphide la plus élégante du paysage et la blonde étalant ses attraits assez vulgaire ) on aurait cru qu’à nouveau la laïcité s’affrontait à son grand ennemi, l’Islam.
Un thème qui est assurément très porteur sur Agoravox où les mêmes personnes répètent à l’envi leurs obsessions pour rassasier ceux qui leur ressemblent dans leurs préventions, ou en un mot, leur haine et d’autres tout aussi formatés qui leur répondent jusqu’à plus soif le même discours creux.

Dieu merci ! ( c’est une expression qui n’implique nullement mes croyances en une divinité quelconque sous ses différentes appellations ), le corps de votre article est beaucoup plus nuancé que son illustration pouvait le laisser supposer et dépeint assez bien qu’en réalité le choc qu’enregistre notre civilisation vient davantage de notre sujétion à la gadgétisation libérée qui nous vient des States, de Chine, du Japon ou d’ailleurs que du loup garou inventé – par ceux-là mêmes qui font mine de le combattre - pour des raisons politiques.

Il est certain que ceux que leur cupidité amène à nous abreuver de toutes ces nouveautés technologiques ont un intérêt majeur à faire oublier leur propre entreprise de décérébration pour focaliser l’attention sur le supposé péril islamiste qui devient vite musulman ( même si les Musulmans sont frappés à l’identique par le délabrement mental initié par leurs trouvailles ).

On se demande bien comment certains auraient pu vivre sans cela dans les siècles passés, pour eux la préhistoire ; il est vrai aussi qu’à l’époque, leurs semblables lisaient et écrivaient ou produisaient des œuvres artistiques. Encore heureux quand aujourd’hui ils lisent un livre sur leur tablette et au vu de la production d’œuvres numérisées, ils ne doivent pas être fort nombreux

Toutes ces entreprises qui, répondant à une demande atavique venue du fond des âges et qui est inhérente à la nature humaine, celle de la violence contre autrui, nous relient – contraints ou volontaires - aux dernières nouveautés de l’univers ludique numérique où la violence - le droit de tuer - est le plus souvent une des figures de proue de toutes ces productions.
Qu’elles trouvent parfois leur application dans la vie courante quand des activistes parviennent à convaincre des esprits faibles et nourris à ces jeux de passer de l’autre côté du miroir dans la réalité n’est hélas ! étonnant que pour ceux qui sont payés pour faire mine de s’étonner ou de s’indigner.


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