La France et l’Allemagne avaient, dans les années 80, recherché des sites de stockage de déchets radioactifs sur des bases purement scientifiques. A l’époque, en France, on avait étudié le sel , l’argile, le schiste et le granite. Cette démarche scientifique avait été rejetée par les populations. Après le moratoire du gouvernement Rocard, il a été décidé une démarche politique de consutation des élus départementaux, le parlement estimant qu’il s’agit d’abord d’un problème de société. Avant le moratoire, l’argile du Callovo-Oxfordien avait été retenue et un site identifié dans le département de l’Aisne. La démarche de consultation a mené à un Laboratoire et un projet de stockage dans cette même formation du Callovo-Oxfordien en Meuse... dont les qualités sont les mêmes que dans l’Aisne.
l’Allemagne avait dans les années 80 identifié une couche de sel à Gorleben. Nul doute qu’une consultation purement scientifique aboutisse à remettre sur le devant de la scène le site de Gorleben... Si la démarche n’est pas biaisée... et il faudra bien négocier avec la population et les élus et ne pas cantonner ce débat aux experts... Pourquoi peut-on penser qu’une démarche ayant échoué il y a trente ans puisse fonctionner aujourd’hui ?
En fin de compte, ce que montre la démarche des allemands, c’est qu’il n’y a pas d’alternative au stockage en formation géologique pour des déchets aussi dangereux.. aussi longtemps.
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