samuel 19 avril 2017 11:02

@Armelle

conclusion de l’article que vous citez :

"En conclusion, des résultats positifs et encourageants« 
C’est bien de lire, il faut lire jusqu’au bout.

digression sur les études statisitques. Il faut se méfier du paradoxe dit »PARADOXE DE SIMPSON« 

En terme simple, le comparatif public/privé est ici très malvenue dans le contexte de maladie nosocomiale car les populations que prennet en charge les hopitaux publics et les cliniques privées sont totalement différente. 

L’objet de l’étude (la prévalence de maladie nosocomiale) influe directement sur le résultat du comparatif car les populations ui vont dans le public sont les populations du fait de leur condition sociale sont les plus porteuses de maladie (pb d’hygiène, etc...).

A priori on ne voit pas de SDF faire la queue dans les cliniques PRIVEES (moi j’en ai pas vu à Ambroise P. par ex).


L’exemple type de ce biais statistique est le comparatif entre traitement chirurgie et chimiothérapie dans le cas du traitement du cancer.

Une étude montre que la chimiothérapie marche mieux que la chirurgie au global  :
- chimio : 75% de guerison
- chirurgie : 66% de guerison

Une autre étude montre que la chirurgie marche toujours mieux que la chimiothérapie sur les petites et les grosses tumeurs.
- chimio : petite tumeur = 82% grosse tumeur=49%
- chirurgie : petite tumeur = 90% grosse tumeur=63%

Le »truc" c’est que la chirurgie est beaucoup plus employée dans le cas de grosses tumeurs. Or la chance de survie pour les grosses tumeurs est toujours plus faible. Donc au global on a l’impression que la chirurgie est moins efficace alors que c’est l’inverse.


conclusion :

Il n’y a pas moins de maladie nosocomiales en clinique parce qu’elles sont mieux gérées mais tout simplement parce que beaucoup moins de monde les f’réquentes, et que la population qui les fréquente a à priori une meilleure hygiène !!

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