Jean Keim Jean Keim 27 avril 2017 17:39

@njama

Il y a beaucoup de chose dans votre commentaire.


Voulez-vous dire qu’à part le sermon sur la montagne, il n’y a rien comme enseignement dans les Évangiles, le reste serait du verbiage, la première ouverture qui peut venir à l’esprit d’un lecteur est que paradoxalement le message est là dans ce dépouillement, les diverses initiations et autres méthodes que l’on trouve sur le marché florissant de la spiritualité ne sont rien d’autre que de l’« information », un mot à la mode numérique et matricielle. 

Il est possible que notre érudition soit un obstacle à l’ouverture, nous perdons ainsi la fameuse innocence que possède un temps les enfants dont l’esprit n’est pas encore trop pollué, St Augustin, la source Q, ne sont que des créations intellectuelles, recevables ou non, peut importe.

Jean l’évangéliste vraisemblablement n’était pas un apôtre mais un disciple à part, son approche n’est pas celle d’un chroniqueur mais spirituelle.

L’épisode de la résurrection de Lazare, le dialogue entre Jésus et Nicodème sur la nécessité de mourir et de renaître, l’affirmation de Jésus faite aux 12 qu’il est « le chemin, la vérité et la vie » et enfin la résurrection après la mise au tombeau, sont des passages clés pour percevoir l’enseignement qui ne repose en rien sur une doctrine mais sur des faits et gestes.

Il appert que Jésus n’était pas un maître donnant un enseignement structuré à ses disciples, il s’est heurté avec les souffrance que l’on connaît à la puissance du savoir, à l’aveuglement intellectuel intransigeant des membres du sanhédrin, à l’instar d’ailleurs de beaucoup de musulmans, hommes et femmes, qui butent sur la rigidité et l’étroitesse archaïque de certains imams.


La manière dont les Évangiles se sont révélées à mon esprit me simplifie la vie, j’apprends tous les jours à mettre un pas après l’autre. 



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe