jaja jaja 8 mai 2017 11:46
Eléments sur la grève de la faim des prisonniers palestiniens
samedi 29 avril 2017 par Addameer

Par Addameer, le 25 avril 2017

Traduction SF pour l’Agence Media Palestine

Liberté pour tous les prisonniers politiques palestiniens

Depuis 1967 plus de 800000 palestiniens ont été emprisonnés par l’État colonialiste (Israël). Toutes les familles palestiniennes ont eu au moins un membre ayant subi l’horreur des geôles de l’occupant.

Depuis l’an 2000, plus de 8000 enfants palestiniens ont été arrêtés, interrogés et inculpés par la justice militaire de l’occupant, soit 500 à 700 par an. Leur nombre a triplé entre 2015 et 2016 et la plupart d’entre eux (3 sur 4) sont inculpés pour avoir lancé des pierres. Pendant leurs interrogatoires, ces enfants subissent les pires violences et tortures et une fois leurs peines prononcées, ils sont transférés vers les prisons israéliennes en violation avec toutes les « normes » internationales sans aucune sanction prononcée à l’encontre de l’État d’apartheid et de ses complices en France et dans le monde.

L’ensemble des 4 centres d’interrogatoires, des 3 centres de détention et les 18 prisons où sont détenus les palestiniens, sont situées dans les territoires occupés en 1948 (Israël), à l’exception de la prison d’Ofer (Cisjordanie) et ce en violation du droit International, et une violation directe de l’Article 76 de la Quatrième Convention de Genève, qui déclare qu’un Pouvoir d’Occupation doit retenir les résidents de territoire occupé dans des prisons à l’intérieur du territoire occupé. 99,74 % des inculpés par le système judiciaire militaire de l’occupant sont condamnés. La plupart d’entre eux sont soumis au « plaider coupable » s’ils veulent que leur peine soit réduite. Un prisonnier palestinien peut être détenu jusqu’à 180 jours sans voir un avocat.

Toutes ces statistiques sont fournies à titre indicatif et ne font pas état de toutes les exactions et tortures subies par les prisonnières et les prisonniers palestiniens, étant donné qu’Israël bénéficie de la complicité des médecins travaillant avec les enquêteurs.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe