lahalle 2 mai 2017 14:54

@ l’auteur

Votre article ne tient pas apparemment compte des dernières modifications apportées à leur programme par les génies de l’économie de l’équipe Dupont-LePen…

En effet, on s’acheminerait  dans le futur paradis populaire vers ce qu’il convient d’appeler une monnaie à deux vitesses :

-L’€uro serait conservé et servirait uniquement aux échanges internationaux des entreprises.

-Il serait créé une monnaie nationale et souveraine, sous-entendu dépréciable à souhait…

Les hiérarques du front national, ainsi que la candidate« sans étiquette », se sont évertués toute la journée d’hier, à expliquer avec des fortunes diverses que cette situation n’était pas une première, puisqu’elle était identique à  celle que nous avons connue de 1979 jusqu’à 1999 où l’ECU et le franc cohabitèrent.

Je n’ai pas la prétention d’être un spécialiste en économie, c’est pourquoi, je sollicite votre avis, vous qui semblez un peu plus éclairé que moi…. Mais enfin, il me semble bien que l’ECU n’était en aucun cas une monnaie fiduciaire et que son utilité était seulement d’appuyer sur les monnaies fortes les monnaies plus faibles du SME. Par exemple, on pouvait libeller une créance en ECU, mais elle devait être payée par une monnaie du panier de monnaie garanties par l’ECU et alors, que la monnaie utilisée soit par exemple la Lire , alors plutôt volatile, ou le Mark, déjà plus costaud, la confiance en la créance était totale, car garantie par l’ensemble ce qui évitait spéculation et dévaluation.

Là, la mesure est totalement différente, puisque l’€uro est une monnaie fiduciaire. Et quoi qu’ait pu en dire la candidate "sans étiquette", lors de son passage  dans le journal de Pupu, la situation que nous risquons de connaître en France si ces cinglés arrivent un jour au pouvoir, sera bien la même que les cubains connaissent avec deux monnaies (eux étaient contraints de la subir, mais c’est une autre histoire…). A savoir, qu’en France il y aura deux catégories de personnes, celles qui seront rémunérées avec des franc dévalués (tous les salariés ) et ceux qui auront la possibilité de se procurer des bons gros €uros bien juteux (commerçants ayant pignon sur rue, industriels, députés européens…)

Il est à noter, de plus, que le maintien de l’€uro comme monnaie d’échange international des entreprises obérera complétement la déjà hypothétique possibilité de relance de l’industrie et de baisse du chômage que le passage total au Franc dévalué proposait… En bref, les ouvriers français seront payés à coup de lance-pierre avec des francs dévalués et les entreprises continueront à vendre mal leurs produits en €uros, monnaie forte


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