Olivier Perriet Olivier Perriet 29 avril 2017 11:42

Bonjour,
Assez d’accord sur votre conclusion ;
le problème - pour moi - n’est pas Marine Le Pen, que je veux bien croire sincère dans son virage plus social.

Mais force est de constater qu’au FN la greffe a mal prise et est sans cesse remise en question au moindre flottement sondagier. Lorsque Fillon a été désigné c’était la panique. On est passé de « la France apaisée » à « la France en ordre ».

NDA appelle a sauver la France tout en faisant des appels du pied aux électeurs de « la Droite trahie » ;

Je crains que les deux compères s’enferrent dans un cercueil qu’ils construisent eux-mêmes :

dénoncer le libéralisme de Macron, en en appelant aux électeurs de Fillon, qui ont voté pour bien pire. C’est intenable. NDA a en tête la recomposition de la droite plus que la victoire. On n’est pas sorti des apéros saucisson pinard.

À cela s’ajoute le côté féministe naze de Marine Le Pen qui n’est pas sans rappeler celui de Ségolène Royal contre Sarkozy en 2007.

Alors la question n’est plus, à mon avis, de savoir si Macron va gagner, mais avec quel écart. Et quelle sera le taux d’abstention et de votes blancs/nuls.

PS : perso j’aurais préféré qu’à DLF on traite la question du report sur Marine Le Pen à froid il y a 1 an ou lors des régionales de 2015, plutôt que dans l’urgence et dans la dramatisation entre les deux tours d’une présidentielle.

Tout ça vient tard, trop tard pour 2017, et le temps perdu ne se rattrape pas.


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