Hervé Hum Hervé Hum 2 mai 2017 14:14

@Croa

Dans les conditions actuelles, en partant de l’hypothèse que tous les opposants votent blanc ou nul, donc sans s’abstenir et soient majoritaires, cela n’invaliderait pas la légalité de l’élection, en cela, il y a aucune liberté de choix.

A un détail près, c’est que s’il y a bien légalité par le fait de la loi présente, il y a pas légitimité par le fait du sens des votes exprimés. L’expression portant sur la légitimité étant une chose différente que la légalité.

Mais comme je ne cesse de le rappeler, en démocratie, du moins en tout pays qui prétend être démocrate, le principe de base est que la légalité découle de la légitimité, celle ci étant fondé sur la souveraineté du peuple. Le contraire étant le propre de la dictature, qui ne reconnaît pas la légitimité de la souveraineté du peuple, mais seulement la légalité de celui ou de la minorité détenant la force publique.

Autrement dit, un président et une assemblée élue avec une minorité de citoyens face à une majorité d’opposants établit par les votes blancs et nuls, est illégitime et la légalité se voit, de facto, remise en question.

Par « chance », trop de gens confondent abstention, vote blanc, vote nul et vote d’idiot utile consistant à voter l’un pour contrer l’autre, sans que ni l’un, ni l’autre ait son adhésion.


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