Hervé Hum Hervé Hum 13 mai 2017 10:54

@Luniterre

Ben non, la lecture de ton commentaire est sans appel, tu commence par détourner le propos de l’auteur pour pouvoir sortir ton couplet marxiste. Qui plus est confus, voir incohérent.

Dès lors où tu sors de la simple récitation, tu maîtrise plus le sujet et part dans la divagation.

tu écris

Or, ce qui change précisément, entre capitalisme et socialisme, c’est la nature de l’échange.

On pourrait tenter de reformuler cela en disant que le but du socialisme est de valoriser l’échange socialement utile.


Non, ce qui change fondamentalement entre l’un et l’autre, c’est la prise d’intérêt dans l’échange nécessitant la propriété économique, que Marx appelle la plus-value et qui va être le coeur de sa dénonciation du capitalisme.

Pour le simple fait, évident, que même le capitaliste valorise l’échange socialement utile, dès lors où il peut en tirer un profit et que cela lui permet de maintenir les salariés sous sa domination. Mais, toujours dans le but de s’assurer sa propre domination, il peut effectivement faire l’inverse, détruire ce qui est socialement utile, mais dangereux pour lui même.

Du point de vu capitaliste, celui ci soutient que le but du capitalisme est d’être socialement utile et même que c’est, selon son expression consacrée, « le pire des systèmes à l’exception de tous les autres ». Pur sophisme, nous sommes d’accord. Mais ce qu’il faut retenir, c’est que c’est pas la nature de l’échange qui change, mais la présence de l’impôt privé qui sous tout autre système que le capitalisme disparaît et qui une fois supprimé fait qu’il y a plus de politique visant à réduire voir détruire le lien social pour maintenir l’impôt. DOnc, différencier ce qui est conséquence et non cause première.

Puis surtout, l’incohérence de ce type de réflexion, est dans le fait de savoir qui décide de ce qui est socialement utile ? Les besoins primaires ? Soit, mais une fois atteint ? La volonté générale ? Certes, mais celle ci est la somme de volontés particulières et c’est là que Marx et tous les autres ont échoués, c’est à dire, comment concilier volonté générale et particulière sans passer par une forme de dictature ?

Il y a pas 36 ni 2 réponses, mais une seule, celle que définit la raison pure et elle seule, suivant les lois fondamentales qui régissent l’Univers et qui donne le principe d’équilibre (le graal de Marx, Kropotline et autres). Le principe de responsabilité s’appuie sur cet équilibre, mais il va me falloir en dire plus pour le faire comprendre à un minimum de gens. Normalement, la science devrait en avoir donnée les règles et si elle l’a pas faites, c’est en raison de l’interdit que les scientifiques s’imposent eux même pour pas contredire le dogme du système capitaliste.

Pour finir, mon niveau d’étude est pas plus élevé que le tient, j’ai juste le brevet des collèges et parce qu’on me l’a donné.


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