Hervé Hum Hervé Hum 14 mai 2017 18:56

@Gandalf

L’exemple du pompier pyromane ne vaut pas dans le cas du spéculateur, ceci, parce que l’intention première du spéculateur est de même nature que celle du pyromane, alors que l’intention première du pompier est le contraire, éteindre les incendies. Autrement dit, la règle du spéculateur est l’exception du pompier pyromane, alors que la règle du pompier est l’exception du spéculateur. C’est si vrai que si la règle du pompier était d’être pyromane pour les éteindre, les villes et les forêts seraient en perpétuels incendies et il faudrait commencer par arrêter tous les pompiers. Ce qui est absurde.

Parce que, selon la définition, c’est à dire, la raison d’être du spéculateur, c’ est de tirer un profit de l’échange en misant sur l’inflation du cours de la marchandise, autrement dit, sur l’incendie et non sur l’absence d’incendie qui signifie pour lui l’absence de profit, voir de perte d’argent.

Ce que vous semblez ignorer, mais malheureusement c’est la règle, c’est le fait que ce qu’il faut considérer, c’est l’ordre directeur, c’est à dire, la cause première qui conditionne tout le reste. Dans le cas du spéculateur, c’est l’incendie et non l’absence d’incendie.

C’est la même chose pour ce qui concerne le principe de mutualisation, il faut toujours chercher de savoir quel est le but recherché pour connaître le sens. Ainsi, dans le cas que vous citez, ils mutualisent certes le risque, mais limité à eux mêmes en tant que corporation, mais toujours dans le but de mieux exploiter les autres. C’est le propre du système capitaliste, sauf que je défend un système équitable, basé sur l’équilibre de l’échange et non sur son déséquilibre via l’impôt privé où l’impôt public vise surtout à limiter les effets destructeurs sur la société de l’impôt privé.

Ainsi, dans un système dit socialiste, communiste ou même anarchiste, la mutualisation est pas limité à une corporation et dans le but d’accroitre la domination d’une classe, mais est étendue à tout les êtres humains et même à tous les êtres vivants. C’est passer d’un système où l’intérêt particulier domine l’intérêt général à un système où l’intérêt général conditionne l’intérêt particulier.

cette mutualisation implique de passer d’une économie de la concurrence entre les salariés à la coopération entre ces mêmes salariés, mais impliquant obligatoirement la fin de la propriété économique, pour la transposer en responsabilité économique. La seule chose qu’on peut décider, c’« est le but à atteindre, mais pas des moyens, ces derniers s’imposent d’eux même. La fin ne justifie pas les moyens, elle fait plus encore, elle les conditionnes. Sans les moyens, aucune fin peut être atteinte.

Autrement dit, si la volonté est l’équité économique, alors, les moyens et donc la culture économique s’impose d’elle même, sans qu’aucun être humain puisse imposer sa propre vision, c’est la raison seule qui dicte les règles, les conditions. Encore une fois, la seule chose qu’on peut décider, c’est du but à atteindre, exploiter le temps de vie d’autrui comme dans le système capitaliste et qui impose la propriété économique, ou bien interdire l’exploitation d’autrui et imposer l’équité et l’équilibre de l’échange et alors impliquant l’abolition de la propriété économique pour imposer la responsabilité. Mais encore et toujours, c’est suivre la raison elle même et non une quelconque raison humaine, qui fait que définir le but. Ici, si la volonté générale est l’équité, la justice sociale et économique, alors, la seule et UNIQUE solution est celle que dicte la raison pure et elle seule.

Et comment le capitaliste aurait commis ces génocides ? Avec ses moyens de production ?

Certes, il a commis ces génocides avec l’aide de ses moyens de productions, c’est un fait avéré de l’histoire et on appelle cela la course à l’armement ! Demandez donc aux nations amérindiennes qui fonctionnaient sur la base d’une économie non capitaliste et disposaient d’armes rudimentaires face aux armés coloniales (ou ceux d’Afrique ou d’Asie) ? Ils furent détruit grâce à cette production et essentiellement parce que leur mode de vie et leur système économique et politique était incompatible avec celui des colons européens. Leur système politique était démocratique, interdisait la formation d’une élite dominante et l’exploitation de la vie d’autrui. La mise en réserve des amérindiens est liée à leur refus d’adopter leur système économique et politique. Cette politique de destruction fut pas nécessaire ailleurs, car les mêmes fondements capitalistes y étaient, soit, le principe de la propriété économique et la présence d’une élite dominante. L’Afrique étant un cas à part, car »le cul assis entre deux chaises".


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