popov 18 mai 2017 16:26

@baleti

En utilisant le coran comme source de ses adversaire politique, il attaquait le coran.

Absolument pas, il traitait de menteurs ceux qui prétendent que le coran interdit aux islamiques d’être dirigés par des insoumis. Il s’attaquait aux prêcheurs salafistes, pas au coran.

Je ne sais pas pourquoi Ahok a dit cela. Il devait bien se douter qu’avec tous les salafistes formés par l’Arabie Saoudite et qui infestent ce beau pays comme des cafards, il allait s’attirer des ennuis.

L’Indonésie est un pays où l’islam est un peu plus fluide qu’ailleurs. Je me souviens d’une petite réception à l’occasion de l’inauguration d’une entreprise. Je dis à un collègue indonésien : « Tiens, tu bois de la bière toi ? » Il me répond en rigolant : « Il y a des jours où on peut et des jours où on ne peut pas. Aujourd’hui on peut. »

Malheureusement, l’Arabie Saoudite y finance des écoles coraniques où des ânes de prêcheurs enseignent aux petites filles à ne pas lire et à ne pas écrire. Ces écoles sont des fabriques d’abrutis. 

Les Arabes ont aussi introduit en Indonésie la prostitution halal, celle qui plaît à la Bête de La Mecque : le type épouse une fille garantie pieuse (qui fait ses prières et qui porte le voile) le soir après lui avoir versé sa « dot ». Il passe la nuit avec elle et la divorce le lendemain.

Mais en Indonésie, il y a le dangdut, qui attire toutes les générations loin des mosquées et de leurs barbus teigneux. C’est un mélange de musique locale, hindoustani, arabe, reggae et autres. La constante, c’est le tabla et une fille obligatoirement sexy. Les islamistes piaffent.

Généralement, ça se passe sous un chapiteau en toiles de plastic dans une ambiance bon enfant et sous le regard placide de militaires omniprésents, avec une bonne dose d’amateurisme qui ne gâche rien. Le caractère parfois un peu érotique du spectacle ne semble choquer personne. Les gens y viennent en famille et on y voit toujours des gosses au regard émerveillé.

Ce n’est pas un truc pour attirer les touristes, on n’en voit que rarement. Moi, j’y allait toujours accompagné d’un Indonésien (ou Indonésienne) des fois qu’un militaire me demanderait ce que je fous là. C’est un endroit idéal pour observer la joie de vivre retrouvée de gens qui ont été si longtemps écrasés sous le régime colonial et les décennies de dictature qui ont suivi.

Un exemple : https://www.youtube.com/watch?v=PkyMY3B3kWo

Vous pouvez voir deux groupes d’écolières : celles de l’école publique et celles des madrasas. Et parmi celles-ci, il y en a qui ont l’air de bien s’amuser, et d’autres qui restent les bras croisés en jetant des regards obliques aux premières.

Un autre exemple : https://www.youtube.com/watch?v=z3OoAR5Vj1o

Ici pour défléchir la critique des pisses-vinaigre salafistes, la chanson exhorte les jeunes à ne pas boire de l’oplosan (une liqueur frelatée et souvent toxique). 100% halal !

Ici, on observe comme un soupçon de désapprobation dans les regards de certains : 

https://www.youtube.com/watch?v=7rFqTIJu2Qs

Le même morceau, une autre chanteuse. Elle montre une fois ou deux qu’elle pourrait déchaîner l’audience. Cela dure quelques secondes dans les dernières minutes, puis elle se calme : 

https://www.youtube.com/watch?v=ET1w8fthM4Q


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