JC_Lavau
30 mai 2017 22:48
@sleeping-zombie. A moins que ce soit toi qui confonde ?
La prise de narcotique n’est pas précisément un acte relationnel.
L’amour si, du moins pour les couples normaux.
Voir le cas de Philippe Brenot, misandre institutionnel :
L’exemple de ce qu’il ne faut pas faire.
Je t’enverrais bien au livret écrit par Béla Balázs :
Mais il n’existe aucune traduction française. Une seule traduction anglaise correcte, qui respecte le sens et la prosodie du texte hongrois, par le fils du compositeur, et de loin la moins enregistrée.
Judit bascule par degrés de la passion amoureuse, qui hélas n’est pas dirigée vers l’homme qui lui conviendrait le mieux, à sa pulsion de pouvoir total, qui conduit au désastre total.
La mise en scène à l’Opéra Garnier en janvier 2007 réinterprétait complètement la conclusion : seule la relation était ruinée, le duc Kékszakállú aussi, mais pas Judit, qui se contente de quitter la scène en franchissant un rideau de pluie.
J’ai hélas d’autres exemples de femmes qui foutent en l’air la relation amoureuse, selon le script : « Faites vous-même votre propre malheur ». Elles ne sont pas toutes paranoïaques, mais toutes autoritaristes et coléreuses, voire sadiques, et préfèrent les jeux à somme négative : Qu’importe combien j’y perds, pourvu que lui y perde davantage.
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