Kanok Kanok 2 juin 2017 15:57

Je fais ma première expérience des prud’hommes car je n’ai pas réussi à trouver de terrain d’entente avec l’agence d’intérim qui m’a employé et l’entreprise utilisatrice. 

Juste pour vous donner un peu le pourquoi du comment, j’étais rémunéré au SMIC pour un travail de technicien DUT MPh+LP Physique des particules. A raison de 47h par semaine en 2x8 + des postes de nuit. Dans ma boite (100 salariés) je suis le seul a être allé au tribunal. Le syndicat en place s’occupait uniquement des négociations sur les chèques vacances et le prix du café ... Des préoccupations sommes toutes légitimes mais passons. 

Il y avait au moins 20 intérimaires en situation « anormale ». Comprendre payés au SMIC pour des métiers exigeant dans un domaine de pointe (industrie fabricant du matériel pour les accélérateurs de particules ...) Vous me direz : Bah t’avais qu’à pas signer et pis ton patron il t’a donné du boulot tu pourrais être moins ingrat ! 
Merci missieu, oui missieu, bien missieu, moi y’en a faire quoi tu dis. 

Du coup je remercie la section locale d’un autre syndicat qui a bien voulu m’aider à monter mon dossier dans le but de restaurer mes droits (voyez je ne dis pas « gagner ») car l’avocate que j’avais contacté n’y connaissais rien et me réclamait 3000€ d’honoraire ... On nous demande de bien travailler, d’être flexible, de résoudre des problématiques complexes et on nous file des Kopecs ? Bah merde ça doit être vachement mieux l’union sovietique ! 

Et après on entend les vieux caciques sortir des âneries sur les fainéants du service publique. Le service publique assure un travail de qualité avec les moyens de plus en plus réduits. Il ne cherche pas à faire du profit mais à remplir ses missions. Et ceux qui attendent aux guichets 3 plombes feraient mieux d’exiger de l’état qu’il augmente son personnel plutôt que de voter pour les opportunistes ralliant la France des marcheurs et des fanas de dé-régularisation (pas veauter j’ai un minimum de respect pour tous contrairement à certains ici). 

Je finirais par une petite anecdote : j’ai du travailler un jour férié chômé et je n’ai rien eu en retour de mon petit patron tout simpa. Pas de compensation financière, pas de repos, pas de dialogue possible ... alors je fais quoi ? Je ferme ma geule bien gentiment ou je le menace de régler ça aux prud’hommes ? Parfois y’a que ça qui marche ... un bon coup de bambou pour qu’il arrête de se la pêter en jaguar !

Bisous salut bisous

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe