Alren Alren 5 juin 2017 16:36

@Gandalf

«  Par contre, le protectionnisme de Trump peut limiter de lui-même, les transports longs des mondialistes, et aider à réduire la consommation, alors qu’il ouvre les vannes de la production. »

Trump n’a nullement l’intention de limiter la consommation des Étatsuniens mais au contraire de l’augmenter encore parce que c’est l’intérêt des firmes US qui l’ont fait élire !

Quitte à ce que cette surconsommation soit un renforcement du gaspillage, encouragé aux USA parce que ça fait maintenir les ventes à haut niveau et que c’est l’intérêt des actionnaires de magasins.

Le marché de l’immobilier étant trop atone aux yeux des financiers, ce n’est pas par hasard que l’on a imaginé de le redynamiser en créant des prêts immobiliers à des emprunteurs qu’on savait insolvables à long terme.

L’astuce était avec des taux d’intérêts initiaux bas, très bas, et sans apport initial, d’hameçonner le pauvre Ricain croyant que le système lui permettait, comme dans un rêve, de devenir propriétaire, puis avec quelques lignes de contrat en petits caractères de permettre d’augmenter ces taux jusqu’à l’usure et l’expulser sans ménagement de son rêve, grâce à des shérifs zélés.

Ce système pervers, appuyé par une législation aucunement protectrice, hyper libérale au contraire, tout entière au service des banques contre les particuliers est né aux USA, évidemment.

Acquérant à bon compte des maisons pratiquement neuves, quoiqu’en bois d’allumette à nos yeux, pour les revendre à bon prix, les financiers avaient-ils compris que leur nombre serait tel que leurs prix chuterait à presque rien selon la loi de l’offre et de la demande ?

Ou avaient-ils prévu le coup en revendant les titres de créances sous forme « titrisée » à ces nigauds d’européens, toujours prêts à croire au miracle US de la poule-aux-œufs d’or ?

L’auteur dit que la non-exploitation des énergies fossiles entraîne un fléchissement de la croissance. Mais quelle croissance  ? Pour être plus heureux ? Réellement mieux vivre ?

Si l’essence demeure excessivement bon marché, les Étatsuniens (comme les Canadiens) pourront continuer de parcourir, avec des voitures puissantes et gourmandes en carburant, des centaines de milles quasiment comme loisir, n’ayant au bout du voyage rien de bien intéressant à faire ou voir. Est-ce ça qu’il faut développer ?

« il ouvre les vannes de la production »

Quelle production ? Les usines détruites coûteraient très cher à reconstruire et ces dépenses ne sont pas de l’intérêt des actionnaires. Elles n’auront donc pas lieu.

Fabriquer de l’acier US moins cher que le chinois est impossible, à moins de le subventionner massivement et d’imposer des droits de douane à l’acier importé qui ne manqueraient pas d’entraîner des mesures de rétorsion insupportables pour l’économie US déjà en mal d’exportation, hormis pour les médicaments inutiles et dangereux ...


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