JC_Lavau JC_Lavau 11 juin 2017 11:36

@Doume65. On apprend ça en météo pour l’aviateur, pour le marin, pour l’alpiniste... et dans les deux premiers mois d’un certif de mécaflu.

Sur Terre et par beau temps, le gradient adiabatique d’une atmosphère en limite de stabilité est de 1°C par cent mètres, sans condensation.
Environ 0,65 °C par cent mètres avec condensation.
Moindre gradient, voir inversion de température, et l’atmosphère est verticalement stable.
Plus grand gradient et des ascendances thermiques se forment, éventuellement couronnées d’un cumulus, voire d’un cucon, voire d’un cunimb qui donnent des précipitations, voire de la grêle.
Abréviations développées : cumulus congestus, cumulonimbus.

L’un des dangers de la Méditerranée (j’ai ouï dire que la Mer Rouge n’est pas mieux...) est que l’atmosphère y est tellement sèche que les signaux nuageux n’existent souvent pas, ne sauraient prévenir.

En janvier dernier, Grenoble était victime d’une inversion de température : il faisait bien plus froid en fond de vallée que 300 m plus haut. La pollution des chauffages et du trafic routier était bloquée au sol. Situation péniblement stable.

Le Pot au Noir, ou zone de convergence équatoriale connaît des gradients thermiques élevés, et des grains redoutables de grand développement vertical. Air France y a perdu un avion, et tous ses passagers.

Sous vents très violents, Vénus connaît en permanence le gradient adiabatique, exactement.

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