« Ce qu’on fait avec du pétrole. De la misère. De la guerre. De la
laideur. Un monde misérable. »
LE PROSPECTEUR : « Mon cher Baron, les démons ou les génies qui
veillent sur les trésors souterrains s’y emploient avec acharnement. Peut-être
ont-ils raison. Quand nous aurons vidé notre planète de ses équilibres et de
ses dosages internes, elle risque de prendre un jour le parcours non aimanté
dans les chemins du ciel... Tant pis pour nous. Puisque l’homme a choisi
d’être, non pas l’habitant, mais le jockey de son globe, il n’a qu’à courir les
risques de la course. »
(La Folle de Chaillot de Jean Giraudoux, Acte I)