
@laertes (concernant cette fois votre commentaire du 6 juillet 13:43)
Là, je ne vous suis plus du tout. Vous semblez atteint de ce syndrome qui atteint certains adorateurs de Bach qui le considèrent comme le nec plus ultra de la musique baroque et l’horizon indépassable de la musique tout court, admettant à la rigueur dans son ombre par-ci, par-là un Mozart. Vous semblez ne pas vous rendre compte qu’en vous en prenant maintenant et de cette façon à Joseph Haydn, ainsi qu’à Franz Schubert, vous vous discréditez auprès des lecteurs avertis. Si Mozart vous entendait, d’oser dénigrer l’un des rares compositeurs qui étaient son égal et qu’il reconnaissait comme tel, je crois qu’il vous rirait au nez ! Quant à Schubert, reprocher à ce génie absolu de l’invention mélodique (comme l’étaient également Haydn et son frère) son « manque total de capacité » dans ce domaine... c’est du grand n’importe quoi. Que connaissez-vous donc de Schubert ? L’Inachevée, la Neuvième, la Cinquième, les quatuors à cordes, les sonates pour piano, les lieder, les messes, Rosamunde, sont ennuyeux et peu mélodiques ? Vous dites que Schubert est l’un des compositeurs les plus surévalués de notre époque et ne pas comprendre pourquoi : c’est bien là que réside le problème, vous ne comprenez pas la beauté, la profonde humanité et le tragique sous-jacent de sa musique et de ce fait vous la reléguez au second plan. On a envie de vous plaindre. Sincèrement.
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