Pascal L 7 juillet 2017 22:45

@Emile Mourey
« s’il s’avère dans le débat historique [...]. Mais quant à réécrire de fond en comble la parole descendue dans le Prophète inspiré, certainement pas »

L’Histoire est encore une science, elle ne peut prendre comme hypothèse de départ l’inspiration d’un prophète. Elle peut laisser le croyant libre de faire son interprétation, à la condition que cette interprétation ne heurte pas les évidences historiques. Or dans le cas de l’Islam, il y a beaucoup trop d’éléments qui contredisent cette inspiration divine. Ce dogme n’a d’ailleurs pas existé avant les Abbassides vers 750.

« Que les pères de l’Église aient utilisé ce terme pour les distinguer de ceux qui à Antioche ont pris le nom de chrétiens en suivant Paul, soit »
Ce n’est pas possible. Le terme de Chrétien a été utilisé par tout les Chrétiens à partir de la fin du premier siècle. Le terme de Nazaréen ne peut en aucun cas introduire une confusion car il n’y a pas de recouvrement dans l’appellation entre les Chrétiens et les Judéonazaréens. Les Judéonazaréen désigne aujourd’hui les Juifs qui se disaient Nazaréens. Ce ne sont en aucun cas des Chrétiens.

Quatre Evangiles canoniques, cela démontre que la même tradition s’est propagée dans quatre régions différentes. Les quatre évangiles sont concordants et ne fondent pas quatre possibilités de croire. C’est même cette convergence qui nous assure que le message de Jésus n’a pas été transformé. Paul n’a pas écrit d’Evangile et ses textes ne peuvent être vus comme fondateurs. Il s’agit de commentaires liés à la vie des premières communautés, comme peut le faire un évêque aujourd’hui.
Il n’y donc aucun courant Paulinien. Paul était autant en relation avec les Eglises de Rome que celles de Jérusalem ou Antioche.

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