’’Dans cette démocratie imparfaite, la seule défense qui reste contre les psychopathes en marche vers le pouvoir est celle d’une action individuelle. Le remède d’une « subsidiarité inversée » qui incite tout échelon inférieur de la société, incluant l’individu, à réaliser lui-même ce qu’un échelon supérieur devrait faire, mais ne fait pas.

On a ainsi un « principe de supplétivité » dont l’individu, prisonnier d’un régime dit démocratique, mais manipulé par des psychopathes et fondamentalement néfaste, pourrait s’autoriser pour poser, même seul, des gestes par définition illégaux… mais dont sa conscience lui dirait qu’ils sont légitimes.’’

 

Hélas, les psychopathes en marche vers le pouvoir sont très forts : ce principe de supplétivité, ils l’ont déjà retourné en leur faveur ; ça s’appelle la culpabilité et l’auto-censure.

 

« Le secret d’une autorité, quelle qu’elle soit, tient à la rigueur inflexible avec laquelle elle persuade les gens qu’ils sont coupables. » (Raoul Vaneigem)