Legestr glaz Ar zen 22 juin 2017 08:32

@babelouest


La réflexion qu’engage le Pardem est disqualifiée d’office. Vous écrivez le Pardem ne reconnait pas le traité de Lisbonne. Très bien. Ceci revient très exactement à dire que le Pardem ne reconnait pas la constitution française. Le traité de Lisbonne est conforme aux règles constitutionnelles françaises. Ce n’est pas pour cela que je l’approuve à titre personnel. Mais il est conforme, c’est un coup de poignard dans le dos des Français, conforme aux règles constitutionnelles. Cela s’appelle la « procédure du congrès » qui l’UPR propose de supprimer. 

Je comprends la « désobéissance » mise en avant par le Pardem qui veut mettre en place une dictature. Ne pas reconnaitre les institutions c’est vouloir entrer en dictature. 

Comme de nombreuses personnes vous bottez en touche lorsque l’on parle de désobéissance aux créanciers de la France et de sa dette. Vous embrayez immédiatement sur un « audit » de la dette. Mais puisque la désobéissance règle tout, pourquoi faire un audit ? Il n’y a qu’à refuser de payer, de rembourser. Le Pardem serait donc près à désobéir aux traités, à se mettre mal avec 26 ou 27 autres pays mais, quand il s’agit de désobéir aux créanciers il baisse le pantalon ? Il faut faire un « audit » ! 

Dîtes moi babeloeust, que feraient les créanciers, ces banquiers, si la France refusait de les rembourser ? Ils attaqueraient la France à l’arme lourde ? En somme, que se passerait-il ?

La vision de la désobéissance est une vision enfantine, une vision de cour de récréation. Cela a l’air tellement simple : la France est forte et elle désobéit. Quoi de plus simple. Seulement voilà, qu’est-ce que empêcheraient tous les autres pays engagés envers la France de faire de même ? Avez vous une réponse ? 

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