c481 24 juin 2017 17:01
@Pseudo

Je ne vous traiterai pas de troll, car on peut discuter sans s’insulter...
Mais comme beaucoup de (bonnes) personnes, vous n’avez peut-être pas assez de recul sur les infos médiatiques.
Bachar n’est sûrement pas un modèle pour moi, mais ne voyez-vous donc pas que l’indignation occidentale est à sens unique ?

Vous parlez d’Alep-est ? 500 civils tués en 1 mois d’offensive du régime, et aussi 150 (au moins) par les rebelles. Toujours trop, mais inévitable, et loin d’un massacre. 
Pourquoi ne pas parler aussi des victimes civiles à Mossoul (plusieurs milliers) ?
A Raqqa (plusieurs centaines) ?

Notre presse en a fait des tonnes avec les bombes anti-bunker et incendiaires utilisées à Alep par l’aviation russe, par contre, motus sur le phosphore blanc utilisé par les occidentaux à Mossoul et Raqqa (et pourtant, c’est une arme cruelle, pire que le napalm).

Notre indignation sélective n’est rien d’autre qu’une forme d’hypocrisie.
Chacun soutient un camp, cache ses excès et met en avant ceux du camp d’en face, c’est tout.

Pour conclure, ce n’est sûrement pas Poutine qui a déclenché la guerre en Syrie (plutôt la Turquie, les pays du golfe, et les occidentaux).
Pour ce qui est de la Géorgie, le gouvernement géorgien de l’époque avait rompu un cessez en vigueur depuis près de 15 ans avec les séparatistes ossètes. La réaction de Poutine, c’était un peu la réponse du berger à la bergère : nous avons fait exactement la même chose au Kosovo quelques années plus tôt.
Quant à l’Ukraine, chaque camp a des torts : soutenir (fomenter ?) un coup d’état pour tenter de faire entrer l’Ukraine dans l’OTAN, rompre les accords de libre échange avec la Russie, et remplacer la base navale russe de Sébastopol par une base américaine, ce n’était pas très amical de notre part !

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