Philippe VERGNES 7 juillet 2017 20:01

@ kalachnikov,


Très sérieusement... vous venez commentez un article en assénant doctement une série de NON à toutes mes explications comme pour marquer votre territoire et votre « domination ». Vous vous faites contredire de façon argumentée tant et si bien qu’à la fin vous finissez par admettre à demi-mot que mon interprétation transgénérationnelle que vous avez commencé par nier était juste dès le départ, mais il ne faudrait surtout pas que ce soit dit... vous concluez donc par une pirouette en assénant que « les transgénérationnels n’ont rien inventé ». (Mais où ai-je dis qu’ils avaient « inventé » quelque chose ??? Le rôle de la psychanalyse n’est pas « d’inventer », mais d’interpréter... dogmatiquement pour les premiers psychanalystes... pédagogiquement pour les psychanalystes les plus modernes.)

Alors... merci pour le lien vers les travaux de J.-P. Vernant que je ne manquerais pas de mettre en favori pour aller les consulter à l’occasion, mais personnellement, je tire mes conclusion des ouvrages qu’il a écrits et que je vous ai cités. Ils sont bien plus explicites que votre extrait.

Noter enfin que l’interprétation de J.-P. Vernant, tout comme celle que vous m’avez communiquée et que je n’avais pas lue en entier - car dès les premières lignes il était clair qu’elle abondait dans mon sens, mais il aurait alors fallu que je me lance dans une explication de texte dont je n’avais nulle envie compte tenu de votre attitude « boiteuse » -, parle du problème de la faute et de la malédiction qui s’ensuit. La faute et la malédiction étant, pour J.-P. Vernant comme pour les psychanalystes que je cite, celle que Laïos commet en enlevant et en violant le fils de Pélops. Et comme par hasard, il s’agit d’une faute et d’une malédiction que vous n’avez cessé de nier en la « noyant » dans une digression sur la pédérastie, l’homosexualité, l’homophobie, etc. et, de plus, en réinterprétant ce mythe à votre manière sans recherche étymologique sérieuse qui se doit d’accompagner toutes quêtes de sens ou recherches de la vérité.

Donc, si nous nous résumons, vous êtes d’accord avec l’interprétation de J.-P. Vernant, mais vous n’êtes pas d’accord avec l’interprétation des psychanalystes qui ont écrit l’article « Œdipe abusé » remettant en cause l’interprétation freudienne du mythe d’Œdipe en se basant sur les travaux de J.-P. Vernant. Et avec ça, il faudrait que je reste sérieux ?

C’est quoi votre problème avec la psychanalyse ? Vous êtes homo est vous réprouvez l’interprétation freudienne de l’homosexualité ? C’est ça ? Mais si ce n’est que ça, je vais vous dire... moi aussi je réprouve son interprétation de l’homosexualité. Tout comme de nombreuses autres d’ailleurs... MAIS... cela ne veut pas dire que je réprouve TOUTES ses interprétations et certaines de ses découvertes. Je m’évertue justement à essayer de trier le bon grain de l’ivraie dans son oeuvre et c’est un p**** de sacré boulot avec lui. Un « sacré » boulot nécessaire pour des raisons que j’expliquerais dans de futurs articles concernant l’éducation sexuelle des enfants dès l’âge de quatre ans comme cela est désormais préconisé par les standards de l’éducation sexuelle en Europe.

Alors... après cette mise au point, si vous le dîtes... allons-y : soyons sérieux ! Mais commencer d’abord par arrêter de me prendre pour un con et ayez l’humilité de reconnaître vous être fourvoyé. Ce serait déjà un bon début, parce que toute cette histoire de « boiterie » que l’on retrouve dans plusieurs mythes a un sens symbolique très fort que notre société moderne a complètement occulté pour des raisons que nous sommes de plus en plus nombreux désormais à entr’apercevoir. Il y est question de pouvoir, d’âme et de prise de pouvoir sur l’âme. Bref... il est question d’emprise : tient !... Encore un curieux hasard : c’est le thème privilégié des psychanalystes que je cite. Ben merde alors... 

Reste à savoir si vous êtes encore capable de croire en la votre (d’âme).

Si la réponse est non, je ne peux strictement rien pour vous !


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