kalachnikov kalachnikov 10 juillet 2017 01:19

@ Vergnes

Il s’agit de la doctrine de l’Etat, son ressort philosophique : toute sexualité mettant en scène un mineur (- de 15 ans) et un majeur est par essence une violence exercée contre le mineur car celui-ci n’est pas en mesure de juger. Il ne sait pas ce qu’il fait et du fait qu’il soit en développement sur tous les plans (biologique, psychique, intellectuel, moral,etc) n’est pas en mesure de le savoir. C’est pourquoi la sexualité avec le mineur est criminelle, qu’elle s’opère sous l’égide de la contrainte physique (le viol), la séduction (contrainte psychologique) ou même de l’acquiescement du mineur.
(Concernant le dernier point la chose se pose avec acuité avec des mineurs approchant de la majorité (sexuelle). Il est évident que celle-ci est arbitraire et on peut se poser des questions puisqu’il elle survient au moment de la puberté.)

Mon opinion personnelle en la matière repose plutôt sur la question des classes d’âge : pas de sexualité entre adultes et enfants, entre adultes et adolescents et entre adolescents et enfants. Cela implique également la non immixtion de l’adulte dans ce domaine chez l’enfant, y compris à des fins éducatives ; la sexualité se découvre entre soi et par soi. J’entends la non immixtion également ainsi : si les enfants jouent à la poupée entre eux, ils jouent à la poupée ; dans le cadre d’activités sociales, la crèche par exemple, une personne ayant des croyances religieuses ou personnelles conditionnées par sa propre éducation, ou idéologique, ne doit pas interférer. Tout ceci est un peu théorique et chimérique parce qu’évidemment dans la société actuelle avec le déferlement de pornographie, l’omniprésence de la sexualité via sa publicité il est impossible à un enfant de se développer par lui-même et de découvrir le monde par lui-même. A titre personnel, je considère ça comme un viol symbolique inouï, le vol de l’insouciance.


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