Daniel Roux Daniel Roux 1er juillet 2017 09:17

Sur ce point précis, l’auteur a raison. La loi travail Macron 2 est la continuité de la loi Macron 1, appelé El Komri pour les besoins de la cause électorale.

Les salariés sont en position de faiblesse par rapport au Medef et à Macron. Ils sont faibles parce qu’ils sont désorganisés, individualistes et isolés.

Tout a été fait pour que les syndicats français soient peu attractifs et ce serait le premier combat à mener plutôt que de perdre ce qui leur reste de crédibilité en grève de quelques heures qui nuisent plus aux salariés qu’aux patrons.

Pourquoi ce syndiquer à la CGT si c’est pour être l’objet de mesures de représailles sournoises dans les entreprises ?

Les médias, c’est à dire le patronat, mènent une campagne permanente présentant la CGT comme un syndicat « rouge bolchévik », agressif et obtus, et la CFDT, comme un syndicat progressiste, à l’allemande, alors que le premier, qui n’est pas contre le progrès social mais refuse la régression sociale, alors que le second, favorise cette régression par sa collaboration avec l’ennemi.

Pourquoi faire grève, perdre son salaire, se désigner comme récalcitrant à son patron, si ceux qui ne font pas grève, obtiennent, sans risques, les mêmes avancées ?

Le faible nombre de syndiqués a permis au pouvoir politique, c’est à dire aux patrons, de prendre le contrôle de la Sécurité Sociale et bientôt de l’assurance chômage.

Remarquez cette question cynique et récurrente des hommes politiques : Les syndicats sont-ils vraiment représentatifs ? Sans jamais poser la question symétrique : Les partis politiques sont-ils vraiment représentatifs ?


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