"Nous-mêmes, nous n’avons plus conscience de la
chance que nous avons de pouvoir accéder à cette ressource naturelle sans
laquelle la vie n’est pas possible..."
La chance ! Elle a bon dos, la chance !
Mis à part ceux qui ont un accès direct à une source ou à une nappe phréatique,
nous recevons tous de l’eau distribuée.
Et cette distribution, c’est du boulot, c’est de la réflexion, c’est de l’ingéniosité,
c’est de la prévoyance, c’est une vision de l’avenir et de la couverture de ses
besoins.
Il y a des siècles, la ferme
traditionnelle comtoise, et sa cousine du Jura helvétique était dessinée à partir
d’une approche arithmétique, aux équilibres sophistiquéy, qui englobait la superficie
des pâturages, la « capacité de l’écurie », le volume de la grange où
s’entassait le fourrage pour l’hiver, la surface de la toiture recueillant l’eau
de pluie et le volume de la citerne où était stockée l’eau de pluie
Là où j’habite, si la nappe phréatique atteint un niveau « d’alerte », on approvisionne les métiers et les ménages avec de l’eau pompée dans un lac.
Dans le même temps, le Centre d’hydrogéologie de l’Université de Neuchâtel, en Suisse, en collaboration avec le HCR et le CICR, met au point des programmes de gestion de l’eau dans la Corne de l’Afrique, et des cours de formation de spécialistes à la gestion de l’eau en cas de crise. Cette année, les « élèves » provenaient de Syrie, d’Irak, d’Ethiopie et du Nigeria.
Cela signifie que ces gens, par
eux-mêmes, ne savent rien faire, et qu’ils n’ont lla capacité ni d’anticiper ni
de prévoir. Et cela nous montre donc, en conclusion, que si nous avons de la chance,
nous savons aussi lui donner de sacrés coups de main. Et, à part nos ancêtres, nous n’avons personne à remercier pour cela.
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